Lorenzo Spada vescovo di Calvi


Francesco Borromini, Virgilio Spada e la costruzione della Casa dei Filippini
Giovedì 3 dicembre 2015, nel Salone Borromini della Biblioteca Vallicelliana, si è tenuta la presentazione del libro Francesco Borromini, Virgilio Spada e la costruzione della Casa dei Filippini. Contributi per la storia costruttiva dell’Oratorio a seguito dei lavori di restauro e di alcune fonti inedite di Anna Di Falco pubblicati nel 2015 dalla Società Romana di Storia Patria. Hanno partecipato all’incontro la direttrice della Biblioteca Vallicelliana, Paola Paesano, Massimo Miglio, presidente dell’Istituto storico italiano per il Medio Evo, padre Rocco Camillò, preposito della Congregazione dell’Oratorio, Daniela Contino, Augusto Roca De Amicis, ordinario di Storia dell’Architettura all’ Università di Roma La Sapienza, e Maurizio Gargano, docente di Storia dell’Architettura all’Università degli Studi Roma Tre. Lettura dei brani a cura di Lucia Viglianti.
Il volume della Di Falco è un interessante resoconto del lavoro di indagine, progetto e cantiere del restauro della fabbrica dell’Oratorio dei Filippini a Roma tra scoperte di spazi inesplorati e documenti inediti. La costruzione della Casa dei Filippini è la storia delle soluzioni geniali che Francesco Borromini adotta per risolvere gli infiniti compromessi con la committenza e i vincoli ereditati da un cantiere iniziato da altri. Il libro riflette sul ruolo della committenza e padre Virgilio Spada emerge come un promotore della nuova architettura e come convinto sostenitore dell’architetto ticinese. Sullo sfondo di una Roma attraversata dalla febbrile attività di revisione della propria facies le figure del padre oratoriano, chiamato a prestare i propri servizi alla Santa Sede e di Francesco Borromini autore delle più importanti fabbriche barocche, emergono unite nella passione per l’architettura e nel rigore che, con ruoli diversi, li vede impegnati nella conduzione dei cantieri della Roma papale e avviano una nuova e straordinaria fase artistica.
del castello di Coraboeuf appartenuto al marchese Silvestro Spada
Da http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-cote-or-chateau-a-ivry-chateau-de-coraboeuf.html
Chateau de Coraboeuf
A l’origine de la construction du château, la famille de Coraboeuf, citée dès la fin du XIe siècle, conservera la terre dont elle porte le nom jusqu’au début du XVe siècle, époque à laquelle le fief passe à la famille de Salins. Celle-ci ajoute aux bâtiments existants un donjon dont la présence est attestée en 1450. La maison-forte, enfermée dans une ceinture de remparts entourée de fossés, résistera aux assauts des écorcheurs, bandes de soldats démobilisés qui terrorisent les campagnes dans les dernières années de la guerre de cent ans. En 1478, Louis XI, qui occupe le duché de Bourgogne, dont il prépare la réunion à la couronne, ordonne le démantèlement de la forteresse, l’ordre n’est pas suivi d’effet et Coraboeuf garde ses défenses. Mais elles seront impuissantes en 1576, au cours de la 5ème des guerres de religion, les reîtres du duc de Deux Ponts, Jean Casimir, comte palatin du Rhin, prince calviniste allié aux huguenots français, passèrent par la Bourgogne, semant désolation et effroi.
Pas plus que Dijon, la château de Coraboeuf n’échappa à leurs dévastations. Mais l’incendie allumé par les soudards n’eut pas raison de la forteresse et laissa debout, quoique très endommagé, le fier donjon que la famille de Salins avait élevé durant la guerre de cent ans. Dans les dernières années du XVIe siècle, les Salins s’attachent à effacer les traces de l’incendie de 1576. La famille s’éteint vers 1615, le domaine est alors acquis par la famille d’Edouard ou d’Esdouard. Par mariage, Coraboeuf passe aux Saint-Martin d’Agencourt puis aux de Spada. En 1763, Charle de Spada, chevalier d’honneur de la duchesse de Lorraine, cède Coraboeuf à Jean Baptiste de Richard de Curtil, issu d’une vieille famille de Beaune depuis le XIIIe siècle. En 1776, Jean Baptiste de Richard obtiendra l’érection en marquisat de la seigneurie d’Ivry et prendra le nom de Richard d’Ivry que porteront ses descendants…
Le marquis de Richard d’Ivry fait réaménager une partie des bâtiments du château et crée des jardins qui contribuent à faire de Coraboeuf une résidence de plaisance dans le gout du temps. Fils de Richard d’Ivry et de Claire Le Bas de Girangy, Paul de Richard d’Ivry, l’arrière-petit-fils de l’acquéreur de
Coraboeuf, épouse Camille Amiot qui lui donnera treize enfants. Père de famille nombreuse, il est aussi et surtout un passionné de musique et un compositeur. Ses occupations n’éloignent pas Paul de son domaine ancestral de Coraboeuf ou vers 1860, il fait construire l’aile nord, pastiche néo-gothique d’excellente facture. Le domaine passe après sa mort à son fils ainé, Pierre, cinquième et dernier marquis de Richard d’Ivry, époux de Marie de Mandat Grancey, ils sont les aïeux des propriétaires actuels, les Lauriston-Boubers. Le décor intérieur a été conçu par l’architecte Charles Suisse et réalisé par Xavier Schanosky dans le style néo XVIIe siècle, salon orné de boiseries, plafonds peints.
Un pavillon au fond du parc date du XVIIIe. Une grande partie du château de Coraboeuf a survécu à travers les siècles, il est un parfait exemple d’architecture militaire féodale.
discendenza del marchese Silvestro Spada
Da Nobiliaire de Saint-Mihiel, tomo 2 (1865)
SPADA. Cette famille italienne, originaire de la ville de Terni, vint en Lorraine au siècle dernier, où elle acheta la terre de Gerbeuville.
Ses armes étaient : D’azur à deux épées d’argent posées en sautoir.
Le premier fut Sylvestre de Spada, chevalier de Malthe, seigneur de Corrabeuf et Agencourt, en Bourgogne, chevalier d’honneur de S. A. R. Madame, Duchesse de Lorraine.
Pour le fixer près de lui, le Duc lui fil épouser, vers 1711, l’une des filles d’honneur de la Duchesse, Marguerite-Gabrielle-Claudine de Saint-Martin d’Agencourt, dont il augmenta la dot. L’année suivante, le 16 février, Sylvestre de Spada lui représenta qu’étant obligé de coucher à Bouconville pendant l’hiver, pour se rendre de Gerbeuville à Nancy, lorsque son service l’appelait près de lui, il serait plus digne qu’il en fut le seigneur, pourquoi il le priait de lui en céder la haute, moyenne et basse justice avec le droit de gruerie sur les bois communaux de Rouvrois, offrant de quitter 12,000 livres tournois sur les sommes promises pour son mariage, ce que le Duc lui accorda.
Quatre ans après, le 2 mai 1716, Sylvestre de Spada obtenait l’érection de Gerbeuville en Marquisat sous le nom de Spada que cette commune porte encore, malgré les Révolutions qui en ont tant renversé. Les motifs de cette érection sont ainsi déduits:
“ Ayant toujours eu pour maxime qu’un Etat ne devient florissant que par les grands hommes qui l’habitent et que ces grands hommes ne se forment ordinairement que par un esprit d’émulation que la récompense de la vertu a seule le droit de faire naître. “
Ce marquisat fut composé, outre Gerbeuville, de Bouconville, Rouvrois, Billy, Aviller, Seuzé, Dompierre-aux-Bois, Deux-Nouds, Lavignéville, Lamorville, avec leurs hautes, moyennes et basses justices.
Les armoiries de ce fief important furent désignées: De sable à deux fasces d’argent chargées de 2 lions léopardés de gueules, an chef d’or, à la bande d’azur chargée de 3 monts d’argent, cotoyée de 2 couronnes de laurier au naturel, l’écu couronné d’une couronne de marquis.
Pour cimier : Une femme au naturel, habillée de gueules, tenant de la main dextre une épée d’argent emmanchée d’or, et de l’autre une volasse sur laquelle est écrite cette devise: Non Injuria, et pour supports : deux lions au naturel.
Le marquis de Spada eut de son mariage:
I. lolande-Gabrielle, née le 31 août 1712; p. Gabriel de Mont, seigneur de Villegau, en Bourgogne; m. Iolande d’Agencourt, Dame de Combruche en Bourgogne.
Elle fut fille d’honneur de S. A. R. Madame, et fut mariée à Spada, le 5 février 1731, à Léopold du Han, Chambellan de S. A. R., fils de François, comte du Han et de Mistrof, seigneur de Moncel, Happoncôurt, Haute-Clerques, Montmache, Calterviller, commandant des villes de Bar et pays Barrois et des ville et citadelle de Nancy, Colonel en second du régiment des gardes, et de Catherine de Ravenel.
Elle mourut en couches à Commercy, le 25 septembre 1742 et fut enterrée dans la nef de l’église, “ en présence d’un grand concours de peuple. “
II. Charlotte, aussi fille d’honneur de Madame, qui se maria par inclination à Spada, le 20 octobre 1738, à Jacques Nivelant, fils de Jacques et de Marie Madoit, originaire de Bruges en Flandre, dont elle eut:
1° Marguerite-Claudine Nivelant, née à Spada le 7 décembre 1738; p. Sylvestre de Spada, m. Marguerite-Claudine de Saint-Martin, ayeux.
Elle mourut le 3 mars 1740.
2° Antoinette-Jeanne Nivelant, née le 8 mai 1742; p. Claude-François Grandvoinet, médecin; m. Dlle Jean Drapier.
III. Charles-Sébastien-Antoine, Marquis de Spada, Comte de Collescepolli, baron de Corrabœuf, seigneur de Jouy-laGrande, etc., guidon de la gendarmerie.
Il épousa Anne-Françoise-Alexandrine de l’Abbé, Comtesse de Morvilliers, dont il eut:
1° Charles-François-Sylvestre, ci-après.
2° Marie-Louise-Eugénie, née le 29 août 1747; p. Louis-Eugène, comte de Croismarre, commandeur de Saint-Louis, brigadier des armées du Roi, lieutenant-colonel du régiment du Roi, infanterie ; m. Marie Françoise-Félicité l’Abbé de Morvilliers.
Elle épousa, le 4 septembre 1780, François-Louisd’Adhémar, vicomte de Pannat, chevalier, commandeur de l’ordre de Saint-Louis, maréchal des camps et des armées du Roi, fils de René-Marc d’Àdhemar et de Claudine d’Albignac, demeurant au château de Pannat, en Rouergue, dont elle eut:
René-Louis-Alexandre de Pannat, né le 18 juillet 1781; p. René d’Adhemar, Abbé de l’Abbaye Royale et séculière de Conques, ancien aumônier de Madame Adelaïde de France, oncle ; m. la marquise de Spada, grand’mère.
Il mourut le 11 avril 1787.
3° Charles-Gabriel-François-Antoine, né le 24 septembre 1752; p. Claude-Antoine F Abbé, chevalier, comte de Morvilliers-, baron de Beaufremont et de Vrécourt, seigneur de la Neuvelotte, Olinville et Lahayvau, ayeul ; m. Gabrielle de Spada, Abbesse de Saint-Goëry d’Epinal, tante.
Sa postérité suivra celle de Charles-François.
4° Aymar-François-Marie, né le 28 juin 1764; p. Illustrissime et Revérendissime père en Dieu Aymar-ChrétienFrançois-Michel de Nicolaï, Eveque, Comte de Verdun, Prince du Saint-Empire; m. Marie-Françoise-Félicité l’ Abbé dé M orvilliers, tante; à l’assistance de AntoineVincent de Noguez, Doyen de l’église de Verdun, et de Alexandre-Angélique de Talleyrand, aumônier du Roi. (Depuis Cardinal et Archevêque de Paris.)
5° Caroline-Léopoldine-Alexandrine, mariée le 4 mai 1779, à Léopold-Charles-Claude, Comte des Piliers, major d’Huningue, chevalier de Saint-Louis, fils de Léopold-François, Comte des Piliers, ancien capitaine des grenadiers de France, chevalier de Saint-Louis, et d’Isabelle Pellegrini, demeurant à Nancy, dont il eut:
Marie-Louise-Charlotte-Isabelle, née le 25 juillet 1781; p. Théodore-Charles, comte de Custine d’Offlance, ancien enseigne de gendarmerie, Chambellan de S. M. le Roi de Pologne, chevalier de Saint-Louis; m. Anne-Marie-Louise-Ursule, marquise de Bassompierre, Abbesse de Poussay.
Elle vécut peu, et à la mort de sa mère, M. des Piliers épousa, le 20 septembre 1809, Catherine Thouvenin, dont il eut:
Alix-Louise-Joséphine Des Piliers, née le 1 janvier 1810.
M. des Piliers mourut le 7 février 1814, âgé de 77 ans.
Charles-François-Sylvestre, vicomte de Spada, ci-dessus, fut chevalier de Malthe et officier au régiment de royalcavalerie. Il épousa Marie-Anne Willelmine de Walsterskirken, originaire de Milan, dont il eut:
1° Charles-François-Xavier, né le 17 février 1785; p. Charles-Sébastien-Antoine, marquis de Spada, ayeul ; m. la marquise, son épouse.
2° Françoise-Sidoine, née le 6 novembre 1786 ; p. François-Xavier-Eusèbe, comte deKœnigs-Egg Aulendorff, Chambellan de S. M. I., général-major de ses armées; m. Marie-Françoise-Sidoine d’Estherazzy de Jallantha, comtesse de Kœnigs-egg, Dame de la Croix étoilée, son épouse.
3° Antoinette-Sophie-Joséphine, née le 12 mai 1788; p. Charles-Antoine-Gabriel-François, comte de Spada, chef d’escadron au régiment de Royal-cavalerie; m. MadelaineJoséphine-Anfrie de Chaulieu, comtesse de Spada , son épouse.
4° Léopold-Louis-Xavier, né le 3 septembre 1789; p. Charles-François-Xavier, frère; m. la baronne Elizabeth Walsta’skirken, née de Rholle, ayeule.
5° Charlotte-Sidoine, née le 2 juillet 1802; p. LéopoldCharles-Claude Des Piliers, pensionnaire de la République; m. son épouse.
Le vicomte de Spada, qui habitait Saint-Mihiel, avait sa campagne à Chauvoncourt que lui avait vendue M. de l’Isle, de Commercy, en 1787, avec la haute, moyenne et basse justice, moyennant 43,100 livres.
Charles-Gabriel-François-Antoine, son frère, ci-dessus, fut capitaine au régiment Royal-cavalerie. Il épousa ClaudeMadelaine-Joséphine Anfrie de Chaulieu, dont il eut:
1° Agathe-Caroline-Alexandrine, née le 27 mars 1776; p. Jacques-Abraham Anfrie, marquis de Chaulieu, ayeul; m. Anne-Francoise-Alexandrine Labbé de Morvillier, marquise de Spada, ayeule.
2° Charles-Marie-Joseph, né le 6 juillet 1777; p. Charles-Antoine-Sébastien, marquis de Spada, ayeul; m. MarieJeanne-Joséphine de Tristan, marquise de Chaulieu, belle grand’mère.
3° Sylvestre-Marie, née le 20 février 1779; p. CharlesMarie-Joseph, frère; m. Agathe-Caroline-Alexandrine, sœur.
4° Charles-Joseph-Alexandre, né le 26 octobre 1780 ; p. François-Louis d’Adhémar, comte de Pannat, oncle; m. Anne-Françoise-Alexandrine Labbé de Morvilliers, ayeule.
Il épousa en premières noces, Philippine-Madelaine-Charlotte Collinet de la Salle, qui mourut le 15 décembre 1840, et en secondes noces, le 5 avril 1842, Elizabeth-Julie Desmarets, née le 14 avril 1801, fille de Sébastien-CharlesFrançois-Xavier Desmarets, capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, et d’Elizabeth Racle.
Il est aujourd’hui capitaine en retraite, chevalier de SaintLouis et de la Légion d’honneur, à Maxéville, près Nancy.
epistola di G.G.Belli dedicata a Francesco Spada
Gabriella Spada figlia del marchese Silvestro
Figlia di Silvestro Spada. Durante il regno di Luigi XIV Gabriella, nata a Luneville nel 1713, donna di grande prestigio intellettuale e morale, fu nominata abbadessa del capitolo di Epinal all’età di 21 anni.
Gabrielle de Spada. — Elle succéda à Louise de Beauveau; elle était fille du marquis de Spada, chevalier d’honneur de S. A. Royale Madame, et de dame Marguerite—Claude d’Argencourt Saint-Martin. Elle était née le 20 décembre 1713 à Lunéville, et avait été nommée au chapitre le 17 mars 1730 par madame d’Argenteuil, doyenne, au nom de S. A. Royale et par droit de joyeux avènement. Dès le 24 mars 1734, un bref de Clément XIÏ portait que, malgré son âge, elle pouvait être admise à l’abbatiat et autres dignités du chapitre. A la mort de madame de Beauveau, le chapitre s’assembla et fixa au 10 février 1735 l’élection de l’abbesse. Il élut Gabrielle de Spada; le 28 mars 1735, le pape Clément Xll confirma cette nomination, et le 25 avril, madame de Spada, en présence de son chapitre, prit possession.
Clementina Spada, sorella di Giuseppe e Francesco, amica di G.G. Belli
poesia dedicata ad Alessandro Spada (figlio dello storico Giuseppe) e a Chiara Ferretti (figlia del librettista Jacopo) per le loro nozze
Da Nuove poesie di Paolo Emilio Castagnola
Per le nozze di Chiara Ferretti con Alessandro Spada
Tacqui al dì che v’ unia:
Lieto, festoso dì, pieno di gioia
Inenarrabil santa.
Io tacqui. Intorno intorno a voi s’udia
Gaio rumor di voci. E forse a tanta
Felicità, fu chi tra sé dicesse:
Oh se per me beato,
Quale a costoro è surto, un dì sorgesse!
Voi scorrevate in mezzo alle giulive
Stanze, quasi rapiti,
Ebbri! nel cor vi favellando Amore.
Io t’acqui. E come al core
Suono giugnervi o detto,
Altro che del soave
Caro labbro diletto?
Dell’amata nel guardo ,
Tutto si vede l’Universo e gode!
Chiude un breve momento
E un sospirato accento
Gaudio intero, infinito; altro non s’ode.
Or v’accoglie la bella
Partenope, che l’onde cupo-azzurre
Talora alte e sdegnose
Flagellano; talora
Lambiscono amorose,
E il bel raggio serotino le indora.
Oh com’è grato albergo!
Di che dolcezze ordita,
Di che pensier, vi discorre la vita!
E quella che il futuro a voi promette,
È dolcezza più grande:
Veder l’amato riso
Ripetersi, e baciarlo
D’un caro angiol nel viso!
Vostra prole gentile avrà l’ eccelsa
Di grandi animi altrice,
Antica donna di cittadi, Roma.
Deh! pensate qual patria! all’infelice
Deh s’alleggi il dolor con la speranza!
E questa sola avanza,
Che i futuri non sien come i presenti
Immemori, negghienti,
Senza curar di gloria o di virtude.
Quando le membra polverose ignude,
Appo i giuochi di Marte aspri, tergea
Nel fulvo Tebro l’alta
Romulea gioventude,
Nostra fama volò per ogni parte.
Poi le sudate carte,
Gl’imperituri carmi,
E le tele ed i marmi
Aggiunser fregi alla onorata chioma.
Or dove sei tu, Roma?
Chi figliuoli t’ accresce,
Altro non può se non t’accrescer doglia;
Ove non pensi tali
Te gli donar, che sieno ai prischi uguali.
Questo vi caglia. Effeminato stuolo
A sè nuoce, e alla patria è di vergogna.
A chi nasca di voi,
Giocondezza ed onore
Studiosamente apparecchiar vi preme?
Or ponetevi in core,
Che in pravi corpi e in fiacche anime, chiuse
A desir generosi,
Suoi doni preziosi
Il Ciel mai non profuse.
Ardito parlo, e so che dolce scende
Dell’amico la voce
Là dove, con sincero
Giudizio, il falso si scerne dal vero.
Molto per voi si deve
Alla patria, a voi stessi, a chi vi diede
Esser tanto felici
In questa vita breve,
Quanto altrui così rado si concede.
Perché se ad alte cose
Lo spirto non volgete,
Grido n’ avrete – d’alme paurose.
Ma in voi s’annida con amor franchezza
In desiar quantunque e onesto e bello;
Però, qual prole vegna
Di cotal nodo, fia nobile e degna.
Dal Sebeto riedendo
All’onda tiberina,
Come porrete il piè sopra la soglia
Augurata paterna,
Incontro a voi, d’ogni ornamento spoglia,
Verrà questa Canzone,
E vi dirà sua fede.
Tra le molte persone
Aggirarsi la semplice non chiede:
Paga se voi con sorridente volto
Le porgerete ascolto.
30 Settembre 1857.
La famiglia Spada nel primo cinquantennio del XIX secolo era composta da Alessio (1762-1837), dalla moglie Caterina Biagioni (la ‘ sora Ninetta’ della prima poesia dialettale del Belli) e dai tre figli Giuseppe (1796- 1867), Francesco (1797-1873) e Clementina (1800-1829).
L’anno milleottocentocinquantadue il giorno venti aprile avanti di me Dottor Alessandro Delfini Notaio pubblico e di …, assistito dagli infrascritti testimoni abili, sono comparse le sig.re Cristina, Chiara e Barbara sorelle Ferretti Romane, figlie della bona memoria Giacomo, tutte maggiori di età, la prima moglie del sig. Ciro Belli romano, figlio del vivente Giuseppe Gioachino, domiciliato a Roma in via dei Cesarini n. 77, e le altre due nubili, domiciliate a Roma in via delle Stimmate n. 24, tutte a me cognite insieme al detto Sig. Ciro Belli. Le quali Sig.re sorelle Ferretti componenti unitamente al loro fratello germano Luigi Ferretti la famiglia del fu Giacomo Ferretti comune Padre, ….
Giuseppe Spada storico papalino, economista e banchiere, il cui figlio Alessandro avrebbe sposato Chiara Ferretti (nata il 10 settembre 1823, morirà nel 1876)
Chiara Ferretti, figlia di Giacomo e sorella di Cristina Belli Ferretti, sposò infatti Alessandro Spada, nipote del grande amico del Belli, Francesco.
Francesco Spada: pittore e fotografo a Parma
Da parmaelasuastoria.it
Di Roberto Spocci
SPADA Francesco (Borgo San Donnino 1834 – Traversetolo 14 settembre 1907)
In quegli stessi anni avvierà lo studio Francesco Spada, pittore con formazione presso l’Accademia di Belle Arti, il 24 settembre 1857 riceve la medaglia di 2ª classe per il disegno superiore di figura; l’anno successivo riceve il secondo premio costituito dalla medaglia d’argento con cerchiotto d’oro dall’Accademia per l’opera Miologia. Sempre nel 1858 partecipa all’Esposizione della Società d’Incoraggiamento in prò degli artisti parmensi con l’opera Il pittore in erba che così viene recensito dalla Gazzetta di Parma:
Il pittore in erba è il soggetto della tela di questo giovane; e lo ha raffigurato in un fanciullo che sta coccoloni intento a sgorbiare con carbone su un muro diversi scarabocchi coi quali intende di significare la figura di un soldato. Questo quadretto, se non è lodevole totalmente dal lato del disegno, se guardisi in più particolar modo alle gambe, lo è però e per semplicità e naturalezza di atteggiamento, per la diligenza ond’è condotto, e per un certo buon gusto del colorito, preludii al certo non dubbi del buon avviamento che questo giovane prende all’arte pittorica.
Il quadro sarà sorteggiato in favore della contessa Emilia Scribani.
Si qualifica fotografo già dal 1865 anche se nello stesso anno risulta ancora di condizione pittore allorché sottoscrive un’azione da 1 lira per la progettata Banca di Credito Agrario e Fondiario, mentre da un rapporto delle Guardie comunali per cessazioni di intraprese conservato presso l’archivio comunale risulta fotografo dal 1 aprile 1867 (in b.go S. Giovanni 9), indicazione che viene confermata anche l’anno successivo nelle schede della Ricchezza Mobile). All’Esposizione del 1870 viene premiato, “per diligente e bella esecuzione”, con menzione onorevole per una serie di ritratti in fotografia di piccolo formato, ed in parte, di fanciulli. Nell’ottobre 1872 chiede il passaporto per l’estero onde recarsi in Francia ed Inghilterra onde perfezionarsi nell’arte fotografica. Trasferirà lo studio dapprima in borgo Santo Spirito 31, nel 1877, poi, dal 1883, in strada XXII luglio per cessare lo studio il 1° gennaio 1886; anche se alcuni marchi del 1880 circa portano l’indicazione del doppio indirizzo strada S. Quintino e borgo della Posta che concordano con la richiesta di licenza della modifica del fabbricato che lo stesso Francesco Spada inoltrerà al Comune nel 1880 e che datano anticipano l’apertura dello studio presumibilmente al 1881 anche in considerazione che strada S. Quintino cambierà la denominazione in via XXII luglio in virtù di una deliberazione del Consiglio Comunale di Parma del 1882. Nel 1884 esegue, per conto del Comune, le 20 copie della fotografia del ricordo a Torino che fattura per 24 lire. Durante l’Esposizione Industriale e Scientifica di Parma del 1887 sarà chiamato a far parte della Giuria che assegnerà i premi della sezione delle Arti Grafiche. Nel 1889 fonda, con Enrico Calzolari figlio di Icilio, lo studio Calzolari e Spada che chiuderà i battenti nel 1893. Il nipote è il compositore Renzo Martini che ricorderà la figura del nonno nelle memorie Bel tempo andato. Per un certo periodo usa anche il marchio: Fotografia A. Testa alias Francesco Spada, borgo Riolo 7 e borgo San Giovanni 10.
Volontario nelle Guerre d’Indipendenza morì a 73 anni a Vignale di Traversetolo il 14 settembre 1907, i suoi resti riposano nel Cimitero di Traversetolo.